L’alimentation joue un rôle crucial dans la performance des sportifs. Cependant, avec la prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, il est impératif d’adopter une approche durable. Les choix alimentaires doivent donc soutenir la santé des athlètes tout en minimisant l’impact sur la planète. Concilier alimentation sportive et responsable : un défi accessible ! Privilégier […]
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Existe-t-il une alimentation écologique ? est-il possible de se nourrir chaque jour en respectant l’environnement ? La réponse est oui. En tout cas, il est possible de changer ses habitudes.
L’éco-nutrition ou l’écologie de la nutrition, fait le lien entre l’écologie, la nutrition, la santé et l’agriculture. Si les préoccupations en la matière semblent de plus en plus grandes aujourd’hui, le terme n’est pourtant pas nouveau puisqu’il a été inventé par des nutritionnistes Allemands en 1986. Le groupe s’est intéressé aux interactions entre ces différents domaines ainsi qu’aux étapes qui vont de la production des aliments aux déchets : récolte, transport, stockage, conditionnement, vente, préparation et consommation.
De nos jours, lorsque l’on aborde l’écologie alimentation, c’est davantage pour des préoccupations liées à la santé. Évidemment, écologie et bien être, écologie et santé, sont des associations auxquelles il faut s’intéresser. Mais les publicités qui incitent à consommer cinq fruits et légumes par jour, à consommer des aliments moins salés, moins sucrés, et plus récemment, l’introduction du nutriscore qui vise à consommer des aliments moins transformés, sont-elles suffisantes ? Quelle est la place de l’écologie dans ces discours ?
Pour des raisons éthiques, physiologiques ou écologiques, de plus en plus de personnes choisissent de devenir végétariennes voire vegan. Pour rappel, le premier consiste à exclure la consommation de chair animale, le second, que l’on appelle aussi régime végétalien, privilégie un régime alimentaire uniquement composé d’aliments d’origine végétale, c’est-à-dire sans viande, ni poisson, ni laitages, ni œufs, ni miel. Pour d’autres, l’alimentation idéale réside dans le flexitarisme. Être flexitarien, c’est adopter une alimentation à dominante végétarienne, mais où le poisson et la viande sont autorisés de temps en temps.
Réduire sa consommation de viande serait-ce là la clé d’une nutrition plus responsable ? Comme le rappelle l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), « en France, l’agriculture occupe 54 % du territoire et génère 20 % des émissions de gaz à effet de serre ». Selon WWF, « l’alimentation représente à elle seule 30 % de l’empreinte écologique en France » (en savoir plus : rapport transverse sur la durabilité dans le domaine de l’alimentation). Au-delà du régime alimentaire idéal, il est donc urgent de s’intéresser aux modes de production intensifs, à la dégradation des sols, aux conséquences sur la santé et à l’empreinte écologique / alimentation.
Quand on s’intéresse à toutes les étapes nécessaires pour produire, commercialiser, cuisiner et enfin jeter et recycler les aliments, la première idée pour faire attention à son alimentation peut consister à tenter de réduire les intermédiaires. Pour cela, mieux vaut privilégier les circuits courts en achetant directement auprès des producteurs, sur les marchés, via les AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) ou les groupements comme La Ruche qui dit Oui !.
Privilégier une alimentation bio est également une bonne solution puisqu’elle permet de limiter, voire de supprimer les pesticides et autres produits chimiques que l’on retrouve dans nos assiettes. Mais manger bio n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pire, certains aliments biologiques, en particulier ceux que l’on achète dans les grandes surfaces, ont parfois parcouru des milliers de kilomètres avant de se retrouver sur nos étales. Et qui dit alimentation biologique ne dit pas non plus aliment non transformé.
En résumé : pour adopter une alimentation écologique et un mode de vie sain, il faut donc cibler des produits de saison, ayant subi le moins de transformations possibles et provenant le plus près possible de chez soi. Si l’idéal est bien évidemment de cultiver soi-même ses fruits et légumes, il est possible de trouver des producteurs qui travaillent en biodynamie, en agroécologie ou encore en agriculture raisonnée, qui sont de bonnes alternatives au bio.