Le plastique : un problème de société Selon la plateforme Oceaneye, la production de plastique était de 1,5 millions de tonnes en 1950, elle est désormais de 322 millions. 39 % de cette production termine ensuite dans les décharges de l’Union Européenne. Dans les pays occidentaux, la consommation de plastique est supérieure à 100 kg/hab/an. Il […]
Tout le monde sait que la bonne gestion des dépenses familiales au quotidien est essentielle. Mais saviez-vous qu’avec un peu d’organisation, il est possible d’économiser davantage en ciblant spécifiquement l’énergie émise par le foyer ?
DIY est un sigle qui signifie « Do It Yourself » en anglais, autrement dit, faites-le vous-même. Le mouvement est né au début des années 1900 en Amérique du Nord. Initialement, il était véhiculé par des revues à destination des habitants de zones rurales, dans le but de les aider à acquérir et à maintenir des connaissances techniques et pratiques. Il s’agissait de véritables guides conçus pour savoir tout faire soi-même lorsque l’on vivait dans une ferme ou dans un petit village.
Aujourd’hui, le DIY est devenu un véritable mode de vie. Avec l’essor des blogs et des réseaux sociaux, les articles, vidéos et tutos sur le sujet se multiplient et concernent différents domaines : faire ses cosmétiques maisons, créer ses vêtements, recycler des objets, se tourner vers la finance responsable ou encore s’initier au bricolage.
Le DIY pourrait également se traduire par le « fait maison » ou le « système D », comprendre le système débrouille. Cette philosophie va donc bien au-delà des seuls objets confectionnés avec de la vaisselle cassée ou du tote bag réalisé à partir d’un vieux t-shirt. Certains font du DIY un véritable mode de vie écolo qui consiste à sortir des circuits traditionnels et ainsi privilégier l’échange, la proximité et le vivre ensemble. Le DIY peut avoir une vocation culturelle en participant à des débats, à des réunions ou à des forums d’échange de connaissances.
On peut dès lors parler de DIT pour « Do it together », faisons-le ensemble. L’autoformation gratuite ou payante est également un bon moyen d’approfondir ses connaissances sur un sujet. Les artistes peuvent se tourner vers l’auto-édition de livres ou vers des labels indépendants pour produire de la musique. D’une manière générale, le DIY vise à être acteur de sa vie et non seulement consommateur.
Outre la tendance DIY, il est aujourd’hui facile d’adopter des habitudes écologiques quotidiennes. Plusieurs mouvements ont émergé ces dernières années, souvent dans le but de consommer moins, mais mieux. C’est le cas du minimalisme qui consiste à réduire sa consommation d’objets en tout genre et de désencombrer sa maison ou son appartement pour se concentrer sur l’essentiel. De plus en plus de ménages adoptent également une routine « zéro déchet ». Une tendance qui consiste à acheter en vrac, à réduire drastiquement sa consommation de plastique, à mettre l’accent sur le recyclage et ainsi limiter la fréquence de ses poubelles.
De leur côté, les férus de mode ne manqueront pas de limiter leurs achats de vêtements neufs pour se concentrer sur l’occasion. Un véritable geste pour la planète quand on sait que le textile est classé cinquième au rang des industries générant le plus d’émissions de gaz à effet de serre, troisième pour la consommation d’eau et seconde pour l’occupation des sols, selon l’Ademe (agence de l’environnement).
Le DIY permet de libérer sa créativité en confectionnant des vêtements des accessoires pour bébé, du petit mobilier, des éléments de jardin et des objets décoratifs. Tricot, couture, broderie sont ainsi redevenus des occupations tendances alors qu’elles étaient réservées à nos grands-mères, il y a encore quelques années. On l’aura compris, l’heure est à la récup’. On parle également d’upcycling, comprendre recyclage par le haut, autrement dit, valorisation des déchets.